Que ce soit dans un large mouvement social (comme celui qui débute en cette année 2023, avec les retraites), ou lors d’une journée de manifestation de moindre ampleur ; la mobilisation au SUBrp est toujours un peu la même.
L’ensemble des camarades du syndicat est appelé à rejoindre le siège à 9H00. Et cela même si, comme souvent, la manifestation parisienne ne se déroulera que l’après-midi.
En effet, pour notre syndicat, tout est moment de formation syndicale

Les victoires se gagnent à l’intendance
Que ce soit l’organisation d’une manifestation où d’un mouvement de grève dans l’entreprise, notre victoire réside souvent dans son organisation préalable et sa gestion.
Le matin est donc souvent réservé à l’organisation matérielle de la manifestation :
• Amélioration du matériel roulant, en l’occurrence notre triporteur, auquel nous apportons quelques améliorations.
Pour la journée de mobilisation du 19 janvier 2023, nous avons amélioré sa stabilité et complété sa surface d’exposition

Illustrations 1&2 : Béquilles anti-basculement installées en position sortie pour les points fixes et en position roulage
Illustrations 3&4 : la petite nouvelle caisse arrière pour les badges, autocollants et autres, au bon vouloir de notre imagination.

• Gestion des oriflammes
• Préparation de la propagande (tracts et stickers)
• Préparation du SUB’bar (café, thé, vin chaud, bières et softs).

Ces moments sont des occasions de formation syndicale qui vise à l’autonomie organisationnelle de tou·te·s nos adhérent·e·s. Chaque syndicaliste doit pouvoir planifier et gérer l’action entreprise. Une bonne préparation matérielle permet de rester disponible, dans le cœur de la manifestation, pour faire face à tout événement imprévu, toute sollicitation particulière.

Une fois ces préparatifs terminés, et un repas rapide pris ensemble (et réglé par la caisse de grève), nous nous mettons collectivement en route pour rejoindre la manifestation.

Un syndicalisme visible et audible
Pour rejoindre la manifestation parisienne, nous pouvons le faire de 2 manières : En métro (si les lignes sont ouvertes, ou a pied si la grève dans les transports parisiens est massivement suivi.
C’est une occasion de porter le message syndical.
Si nous prenons le métro, nous égaillons la rame par notre répertoire chanté (une occasion de passer demander le soutien à notre caisse de grève) et la distribution de nos tracts.
Si nous devons nous rendre sur le lieu de la manif à pied, alors nous déployons nos oriflammes, collons nos autocollants, tractons sur les parebrises de véhicules d’entreprises et allons à la rencontre des travailleur·euses de notre industrie que nous croisons en chemins.

Des outils et des moyens pour la lutte
Que ce soit en point fixe ou en manifestant, notre étendard du SUB’bar annonce la couleur. Signe de ralliement, les manifestant·es savent qu’illes peuvent y trouver boissons, badges et stickers (voire y trouver le café zapatiste).
Pour le syndicat c’est un des moyens d’alimenter sa caisse de grève, car chaque adhérent·e qui en fait la demande peu percevoir 50 € par journée de grève s’il s’est déclaré en grève auprès de son employeur ou s’il a une indemnité de chômage inférieur au smic ou encore s’il est sans travail et sans indemnité.
Mieux que dans les syndicats réformistes (qui pratiquent le délai de carence et l’indemnité inférieure à 20 €), les adhérent·es du SUB savent à qui (et à quoi) servent leur cotisation :
Nous rendre + fort·e·s, + conbatif·ve·s, + victorieux·ses !