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Nouvelle ère Macron : vieil air de soumission
mercredi 10 mai 2017, par
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le président « New-Look » de certain.es naïf-ves ébahi.es, a revêtu dimanche les hardes de petit laquais gouvernemental du capitalisme sauvage pour faire de la France la plus belle des Start-up nation.
Il n’y a là nulle surprise pour les militant.es syndicaux.ales qui l’ont déjà combattu, sous la présidence du hollandisme décomplexé notamment en se mobilisant fortement lors des manifestations contre la loi Travail, en se donnant les moyens de défendre nos camarades aux Prud’hommes malgré la tentative-Macron de nous en écarter pour faute de représentativité élective.
Les millions d’électeurs.trices du lepénisme rampant sont sujets à une bien plus grande amertume. Celle, en effet, de notre échec répété à construire des solidarités immédiates et de proximités, pour édifier une identité de classe se défiant de tous les populismes, se méfiant de tous les tribuns démagogues.
Si ce constat est sévère, il ne nous abat pas.
A l’inverse des tenants de mascarades électorales qui, tous les 5 ans, crient au loup pour nous faire accepter l’hydre capitaliste, nous continuons le travail syndical ininterrompu, et édifierons avec plus d’engagement encore les réponses immédiates à la désespérance sociale.
- En mutualisant nos forces pour lutter contre la régression sociale,
- En accompagnant chaque salarié.e de notre industrie qui le souhaite, dans la défense des droits individuels et collectifs,
- En soutenant moralement et financièrement nos camarades précarisé.es,
- En construisant une culture de classe,
- En favorisant l’éveil de nos enfants,
- En partageant des pratiques soucieuses de notre environnement,
- En sauvegardant la dignité de chacun.e, par et dans la lutte,
- En donnant à chacun.e sa place, dans le collectif, avec le respect dû à sa personne.
Toutes ces actions collectives, qui nous permettent de développer notre conscience de classe dans un nécessaire esprit de solidarité.
Par notre pratique du syndicalisme, nous cherchons à obtenir ensemble de nouveaux droits et acquis sociaux collectifs, et de meilleures conditions de travail. Autrement dit, tout ce qu’aucun.e président.e ou gouvernement ne nous donneront jamais par conviction, au risque d’aller à l’encontre de leurs privilèges, notre travail asservi nourrissant et enrichissant toujours plus le capital et ses allié.es "élu.es", porté.es au pouvoir uniquement par dépit du peuple et la menace d’un autoritarisme nationaliste revenant au galop.