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Permanence du 17/02/2018

lundi 19 février 2018, par SUB-TP-BAM RP

CR Permanence du samedi 17 février 2018

secrétaire : Gwendal

début 10h00,
8 non adhérents présents : Abel Ferreira, Ali Hachani, Kande Bathilly,
Makalou Brahima, Djakité Omar, Yacine Baroudi, Naigum Georges-Patrick :

4 adhérents présents : Braîma, Hugues trésorier, Gwendal Secrétaire
Hebdo, Nigel

1) Abel Ferreira
Salarié du Bâtiment déjà venu plusieurs fois. ETAM en cours de
licenciement pour faute.

Abel doit calculer le montant de grands déplacement que lui à versé son
employeur durant 15 ans alors qu’il habitait à proximité de l’entreprise, ceci pour défiscaliser une partie de ses revenus. A ses dires le procédé était employé uniquement pour éviter que « le patron paye les charges ».

A titre personnel j’ai été intérimaire sur Paris en étant domicilié en Normandie pour toucher des grands déplacements en toute connaissance de causes. Je pense qu’il en est de même pour Abel. Je n’ai pas à juger de sa démarche seulement, à apprécier le fait que je ne crois pas à sa candeur.

Abel : doit calculer l’ensemble des sommes perçu par cette méthode de
primes grands déplacements pour connaître le montant à demander dans le
cadre d’une saisine.
SUB : vérifier la durée de période de préavis dans le cadre de son
licenciement sachant qu’Abel est ETAM travailleur Handicapé. Il me dit 3
mois.
Abel m’informe que le dépôt de saisine coûte 89€90, que l’entreprise lui doit 2 années d’indemnité en cas de licenciement, que la période pour lancer la procédure est de 1année.

Nous avons évoqué ensemble les possibilités pour le suivi de dossier PH (avocat, autre syndicat, SUB ou perso). Il ne m’a pas semblé intéressé par le SUB, plutôt par un avocat pour des questions « d’efficacité ».

2) Ali Hachani,
1e visite au Sub
Profession : agent de sécurité, licencié avec l’ensemble des documents
adéquats.
Il reconnaît les motifs évoqué, à savoir des tournées de surveillances non faites, et d’avoir indiqué sur le CR de tournée : « Mon chef a la rage », ce qui a été considéré comme une injure à la hiérarchie en place.
Ali souhaite contester le licenciement sur le fait qu’il n’était pas qualifié au moment de son embauche et n’a pas été formé depuis pour conserver son poste.
> En raison de sa profession je l’ai renvoyé vers la CGT, notre confédération ne syndiquant pas d’agent de sécurité.

3) Bathily Kande
1e visite au Sub,
maçon, salarié depuis le 1e juin 2017. Son employeuse a informé les ouvriers le vendredi 2 février qu’il n’y avait plus de travail et que l’entreprise aller fermer. L’ensemble des ouvriers ont demandé un justificatif de licenciement. Il leur a été remis un courrier non nominatif, signé de la gérante leur indiquant la fermeture prochaine de
l’entreprise. Ce salarié n’est pas retourné travailler depuis. Il n’a pas été payé en janvier.
Nous lui avons fait un courrier (sans en-tête SUB) recomandé-AR demandant à son employeur de lui indiquer sur quel chantier et pour quel ouvrage il est affecté à partit du lundi 19 février ainsi que lui rappeler le salaire de janvier encore impayé.
Il souhaite engager une procédure, peut-être avec le SUB. Il pense que ses collègues sont dans une démarche plus individuelle.

4) Makalou Braima
1e visite au Sub
salarié en CDI en nettoyage depuis février 2007, petite structure de 4
personnes + l’employeur, avec lequel il s’est engueulé le 13 janvier 2018 pour un acompte versé à la mauvaise date.
Brahima a donc reçu un courrier le 18 janvier 2018, remis en main propre lui signifiant une mise à pied de trois jours dans lequel il est indiqué que le motif lui à été donné à l’oral.
Il reconnaît le motif de mise à pied. Son salaire de janvier est débité de 24h (soit 3jours de 8h).
L’ensemble de ses fiches de paye est en règle. Il semble que les relations soit bonnes avant et depuis cette altercation. Nous avons fait un courrier à l’intention de l’employeur, sans entête SUB pour demander le règlement des 24h et contester la mise à pied en raison du fait que Brahima n’est jamais reçu de courrier décrivant le
motif de la mise à pied.
Brahima s’est rendu chaque matin à l’embauche, à chaque fois son employeur lui a signifié sa mise à pied à l’oral.
Je vous avoue que ce courrier est rédigé sans grande conviction de ma part, ce salarié considérant son employeur dans son bon droit.

Braima été accompagné d’un ami qui lui souhaite adhérer au SUB. C’est Nigel qui s’est occupé de lui présenter le fonctionnement du SUB. Ce salarié doit repasser la semaine prochaine pour prendre la température du SUB avant une adhésion éventuelle. Ce dernier nous indique être membre d’un syndicat CNT dans le 94. Lequel ? Il ne sait pas nous le dire. Sa carte ? Il n’en a pas.

5) Djakité Omar
1e visite au Sub
Actuellement salarié en CDD, entreprise de maçonnerie, son employeur lui
propose de signer un document « pour abattement de charge de 8% »
permettant une récupération du même pourcentage sur son salaire Brut.
Bien évidement cette somme est déduite des contributions sociale ce qui
baisse les montant d’indemnité chômage, congés payé, accident du travail
et maladie.
Mon employeur pratique de même avec les ouvriers. Pas ma pomme, je suis ETAM on ne m’a pas proposé. Nous nous sommes contenté de lui expliquer les conséquences de cet « abattement ». Il n’est pas intéressé.

Second point abordé par Omar, là c’est confus, il nous a parlé d’un
dossier suivi par Cyrille il y a longtemps, puis aussi par Alex pour une
saisine qu’il aurait oublié aux Vignoles à une date inconnue...
Alex qu’en penses tu ? Cela n’avait pas l’air de soucier ce salarié de ne
pas savoir de quoi il parlait.

Troisième point :
Omar était salarié en CDD du 7 septembre 2017 au 7 décembre 2017. Il a été licencié, en rupture de contrat le 7 octobre sans aucun document.
Nous lui avons fait un courrier, sans entête pour demander l’ensemble des documents relatif à son licenciement ainsi que le règlement du mois d’octobre.
Omar ne m’a pas paru perturbé outre mesure par sa situation ni intéressé par une adhésion.

6) Braima Uagé, adhérent
Suite à son embauche en CDD de 6 mois a compté de septembre 2017, Braima
souhaitait envoyer un courrier à la PRO-BTP pour lui signifier son embauche. Nous lui avons donc rédigé un courrier auquel sont joint les fiches de paye de sep-oct-nov-dec 2017 ainsi qu’une copie de son contrat.
Braima souhaite que le courrier soit envoyé en recommandé-AR.
Des courrier de ce type là pourrait être rédigé dans le cadre de l’Alphabétisation ?
Son contrat est correct à l’exception de son pays de naissance et de la date de fin de contrat non indiquée, seulement la durée.

7) Yacine Baroudi
visites multiples, électricien salarié en CDI en mars 2017, licencié en octobre 2017.
Yacine à redigé un tableau Excel comportant l’indication des distances de trajets.
Je lui ai demandé de le compléter avec les paniers impayés jours par
jours, avec les sommes dû pour les distances ainsi que pour les
remboursements carte Navigo effectués à 50% sans régularité dans les
mensualités.
Yacine doit renvoyer ce tableau sur Sub2 cette semaine. C’est le dernier élément manquant pour une saisine. Je pensai la faire, en raison du nombre de personnes en permanence je n’ai pas pu le faire.
Il s’est inscrit à la réunion d’accueil du 3 mars 2018. Nous l’avons informé des droits et devoirs des adhérentEs du SUB.

8) Georges-Patrick Naigum 06 19 21 25 98
1e visite au SUB, menuisier chez Eiffage, c’est un ami du père de Nigel
A reçu un courrier pour convocation en octobre 2014, est accidenté du travail depuis le 3 novembre 2014 sans reprise à ce jour.
Licencié sans motif au 10 décembre 2014.
Il a engagé une procédure PH en juin 2015 avec un avocat puis le dossier à été repris par le syndicat UDIS.
Ce salarié est suivi par une psychiatre, est sous traitement et se dit au bout du rouleau.
La commission santé aura certainement un accompagnement s’il adhère.
J’ai surtout pris du temps (50min) d’écoute pour tenter de la rassurer et de le sécuriser. Il se sent trahit et lâché par les avocats et les autres organisations syndicales. Georges-Patrick souhaite relancer cette procédure pour licenciement abusif avec le SUB. Il prépare les « conclusions » de son affaire pour la semaine prochaine. Sommes nous en mesure de l’aider à relancer son affaire, cela est-il possible ?

Trouvez-ci joint une copie du jugement de radiation.
Compte tenu de la situation il me semble pertinent de rappeler Georges-Patrick dans la semaine pour lui donner notre réponse. Alexis M, Eric que pensez vous de cette notification de décision ?

Un camarade d’un autre syndicat CNT est arrivé sur la fin de
l’entretien que nous avions avec Georges-Patrick. Ce camarade s’est
immiscé dans la discutions estimant le permanencier du SUB dans
l’incapacité de donner une réponse à Georges-Patrick. Ce dernier me
répétait la même chose pour la 3e fois, il était 13h30, je me contentais
donc de prendre du temps d’écoute plus que d’apporter une réponse ferme.

Le camarade à donc saisi la balle au bond pour lui donner les
coordonnées d’un conseiller des salariés d’un autre syndicat.. Ah la
CNT, toujours aussi clairvoyante dans ses convictions d’autogestion...

9) Nigel, adhérent suspendus
est venu accompagner Georges-Patrick. Le camarade s’est inscrit pour la
réunion d’accueil du 3 mars 2018. Étant en état de suspension, il
souhaite récupérer ses droits syndicaux.

  • Hugues à encaissé des ventes de la substantielle, je n’ai pas le détails ainsi que des cotisation de Braima Uagé.
  • Merci à Nigel et Hugues pour leurs présence et soutient durant cette permanence.

Fin de permanence 13h40