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Alpha du 26 novembre 2016

mardi 18 avril 2017, par Sub Webmestre

Présent : Ibrahim, Brahima, Mamadou, Julien.

Tout le monde arrive à l’heure.

Après un bref rappelle de la signification de synonyme et l’utilisation de quelques exemples par les camarades, nous reprenons la suite de cours (L’Internationale).

Nous discutons de la raison pour laquelle E.Pottier emploie le terme « comprime » plutôt que « opprime ». Tout d’abord, nous discutons de ce second terme en prenant pour exemple l’expression de « peuple opprimé » et identifions quoi ou qui peut être à la source de l’oppression (patron, Etat, contremaître, etc.) avec un petit aparté d’Ibrahim sur l’identification de futurs oppresseurs potentiels (Fillon, Juppé). Il est difficile de trouver une conclusion mais nous actons le fait que « comprime » est plus compréhensible grâce à l’image de la compression, reflétant le sentiment d’enfermement, d’immobilité, d’étouffement que l’on peut avoir dans nos vies respectives. (exercice difficile)

Ensuite nous cherchons l’homonyme de comprimé. Les camarades ne trouvent pas mais lorsque je leur donne la réponse, ils comprennent tout de suite et utilisent le synonyme « médicament ».

Nous lisons ensuite vers par vers par vers le premier couplet de l’Internationale afin de comprendre le sens du texte. Brahima commence et n’arrive pas à lire « damnés ». Nous reprenons quelques mots dont l’orthographe ne correspond pas à la sonorité (tôt, tard, tout, tous (les jours), il saisi (il est le seul à prendre des notes et le fait sur l’ensemble du cours) et reprend sa lecture. L’exercice permet d’utiliser des synonymes pour mieux comprendre des termes tels que « damnés » (« maudit »), « forçats » (« bagnard »), « raison » (« bon sens », « cause »), « tonne » (« gronde »), etc.

Mamadou lit les 3ème et 4ème vers que nous déconstruisons afin de comprendre la métaphore du volcan.

Ibrahim lit le couplet jusqu’à la fin. Nous comprenons la signification de « table rase », de « foule esclave » et de « Nous ne sommes rien, soyons tout ».

Enfin nous chantons à deux reprises le refrain, de manière timide.

Les camarades reprennent leurs fiche de cours comme nous l’avons dit en CS. Je leur demande de lire et d’essayer de comprendre le reste de la chanson (normalement le 3ème couplet devrait aller, cela fera un rappel des premiers cours de ce cycle) mais cet exercice est difficile car le français utilisé n’est pas actuel.