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Le Coquelicot lutte contre la tempête

mercredi 18 mai 2016, par SUB-TP-BAM RP

Nous avions fait paraître, il y a quelques temps déjà, un article, avouons-le très critique, sur un ouvrage paru aux éditions du Coquelicot. Ces éditions, l’ayant visiblement mal vécu (mais pouvait-il en être autrement ?), ont décidé d’y réagir en publiant un communiqué sur certains forums publics.

Devant la teneur des propos tenus dans ce communiqué, il nous est apparu nécessaire d’y répondre, non pour entretenir une polémique stérile ou enfoncer le clou sur un sujet pour nous clos, mais préciser quelques points paraissant encore obscurs à nos contradicteurs.

Il semble que le seul argument que cet éditeur veuille nous opposer, réside dans la taille de nos organisations, et le fait qu’elles puissent être issues d’un même tronc (celui d’une organisation syndicale groupusculaire).

« Ces deux CNT s’y raccommodent » est-il écrit. Il s’agit d’abord d’être précis, car c’est essentiellement ce que notre article regrettait, en signalant l’absence d’appareil critique, de véritable bibliographie, de pré et post faces sérieuses. Quand cet éditeur résume deux articles parus : l’un sur le site d’un syndicat régional (le nôtre) et l’autre sur un site indépendant, comme étant la position de deux organisations confédérales il fait ici la preuve d’une confusion peut-être due à sa méconnaissance d’organisations statutairement fédéralistes.

Le SUB TP BAM (rp), n’écrit qu’en son nom. Il n’a pas vocation à représenter au delà du cercle de ses adhérents.

Libre, cet éditeur ensuite de nous voir comme « Maîtres à penser », « grands prêtres » ou encore « professeurs rouges et noirs », parce que nous émettons quelques critiques sur son travail.

Celui qui n’est pas capable d’entendre une critique, sur ce qu’il produit, nous semble condamné à reproduire le système de domination qui nous entrave.

Nous laissons aux Editions du Coquelicot ses interrogations sur le « mouvement libertaire » qui n’est ni l’horizon indépassable de notre action, ni le cénacle privilégié de notre expression.

Il demeure bien évidemment dommage que dans ce communiqué les Editions du Coquelicot ne prennent pas la peine d’argumenter sur les reproches énoncés dans l’un ou l’autre des deux articles auxquels ils se réfèrent, mais si nous pouvons au moins reconnaître un talent à cet éditeur c’est bien de mettre en scène, à de seules fins publicitaires, les propos de ses contradicteurs.