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Pas d’augmentation de salaires dans le BTP d’Ile-de-France en 2015.
Le patronat francilien est une belle bande de charognes
jeudi 5 février 2015, par
La première fois depuis des années que le patronat de merde de l’Ile-de-France nous saquent les augmentations de salaires. Alors que celles-ci ne permettaient même pas de compenser l’augmentation des prix. Enfoirés, dégueulasses, fumiers !!! C’est notre première réaction.
Ouvriers, ETAMs, si vous n’avez le droit que de sucer des cailloux en Ile-de-France, vous le devez personnellement à votre patron. Oui, c’est bien la feignasse incapable d’aligner deux parpaings qui va se garder votre pognon par procuration. Cette charogne de patron, vous la voyez tous les jours, vous savez qu’il ne faut rien en attendre.
Et lâche en plus, il va dire que c’est pas lui, que c’est les représentants de la FFB (un clan de mafieux qui hold-upent en série l’ouvrier), il va chouiner quand vous allez lui demander une rallonge comme si vous alliez lui sucer son sang. Mais à la FFB, c’est ses frères de bourgeoisie. C’est la caste des truands. Qu’ils payent l’augmentation et arrêtent de chialer. Ils vont craquer assez d’argent public avec le Grand Paris pour allonger le blé.
Ce n’est pas la crise qui justifie les salaires de misère, c’est le changement de pneus de son bolide. Chaque roue, c’est le montant de vos augmentations. Les pneus de la voiture du patron, c’est gonflé à la sueur de l’ouvrier. Pour ces affameurs, tout ce qu’ils ont vient du fruit de notre travail.
Le patronat de l’Ile-de-France, c’est la lèpre de l’ouvrier du BTP. Ça vous ronge petit bout par petit bout, centime par centime jusqu’au moment où il ne restera plus rien dans vos poches.
Ça fait un moment qu’on les supporte plus au syndicat. On les déteste en vrai. Nous, nous n’irons faire la courbette devant ces messeigneurs. Le patronat, le syndicat le prend par les pouces et on le met à genoux. Cette aumône annuelle qu’il vient de nous retirer, on va pas pleurer toute notre vie dessus en se demandant ce qu’on doit faire.
Ce qu’on doit faire, on le sait. Par l’union des ouvriers, on travaille à construire le rapport de force. Le blocage du chantier par la grève est le moyen pour obtenir.
Le syndicat unifié du bâtiment est un syndicat révolutionnaire de classe. Notre but est de mettre dehors des entreprises ces vampires patronaux et de nous en donner le contrôle, à nous la classe ouvrière ! Pour ça le nombre est essentiel. Et si on n’arrive pas à l’obtenir, on mettra chaque patron sur le banc des accusés dans les dossiers individuels. Si tu es énervé, si tu as envie de mettre un bon coup de pied au cul de ton patron, si tu veux te faire respecter, c’est au syndicat unifié du bâtiment que tu dois venir .
Chaque samedi matin, une permanence du syndicat du bâtiment se tient de 10h à 12h..