Suite à la manifestation que le syndicat FAU Berlin a organisé devant le Mall et l’action quotidienne de piquet de grève, l’absence et l’inaction de la DGB a été remarquée par la presse allemande, la lutte du "Mall of Shame" de Berlin n’étant même pas signalée sur le site de la centrale.

Maintenant que celle-ci a pris une ampleur médiatique nationale, la DGB essaie de se refaire une image. La centrale était pourtant le premier syndicat contacté par les travailleurs roumains mais celle-ci n’a pas poursuivi l’action, les laissant totalement démunis.

Dans une récente lettre ouverte, le porte parole de la DGB s’en prend violemment au FAU Berlin.

Mais il oublie qu’entre le premier contact syndical et l’adhésion des travailleurs roumains au FAU Berlin, il s’est passé plusieurs semaines où ils vivaient à la rue. Le FAU Berlin a organisé immédiatement la solidarité des travailleurs, œuvrer à la mise en lumière du conflit et avec réussite.

Plutôt que de travailler en intersyndicale, la DGB a décidé de faire cavalier seule en ressassant ce qu’elle aurait du faire, sans même soutenir les travailleurs roumains à l’origine de la lutte mais en parlant en leur nom. C’est le principe de base de toutes luttes. La solidarité est le bouclier à mettre en œuvre contre l’exploitation patronale en priorité.

C’est bien là le crime du FAU Berlin du point de vue de la DGB, le syndicalisme révolutionnaire agit quand les fonctionnaires syndicaux de la cogestion blabatent [1].

Le syndicalisme révolutionnaire ne se trompent pas non plus d’ennemi de classe.

Au "Mall of SHAME" de Berlin, il est là :