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Le jeu de chaises musicales commence chez Lafarge et Holcim

vendredi 18 juillet 2014, par SUB-TP-BAM RP

L’annonce faite hier (lundi 7 juillet) par les directions des groupes Lafarge et Holcim sur une première partie (3.5 milliards sur 5 prévus) de cessions d’actifs, rendu obligatoires par les Autorités de la Concurrence, pour permettre leur fusion, rassurera-t-elle les salariés français de Lafarge … à défaut de le faire partout dans le monde ?

Bruno Lafont, actuel PDG de Lafarge déclare : « La France devrait constituer le premier pays du futur groupe en Europe en termes de chiffre d’affaires. ». Mais le chiffre d’affaire n’est pas synonyme d’emploi.

Quand on sait que pour ces adeptes de la calculette, amélioration du Chiffre d’Affaires résonne avec externalisation, gel des salaires, dégradation des conditions de travail et restriction de personnel, on sait déjà que les travailleurs seront les premières victimes de cette fusion des deux groupes. Pour éviter un « fort mouvement social », les bonimenteurs additionnent les effectifs des deux groupes, écran de fumée classique, mais la touche réelle la plus utilisée de la calculatrice patronale est la soustraction.

Dans ce premier communiqué, il est fait mention que :

  • Lafarge céderait l’ensemble de ses actifs en Allemagne et en Roumanie, ainsi que la société Lafarge Tarmac en Grande Bretagne et ses actifs à la Réunion (sauf sa participation dans Ciments de Bourbon).
  • Holcim en fera de même en France, au Canada et en Hongrie. La cimenterie alsacienne d’Holcim à Altkirch et les sites béton et granulats qui lui sont associés dans le Haut-Rhin resteraient cependant dans le giron du groupe