Soirée irlandaise réussie aux Vignoles !

Prenez un orchestre complet de musique traditionnelle irlandaise, saupoudrez de luttes syndicales à Dublin en 1913, ajoutez-y les militants motivés du Syndicat Unifié du Bâtiment, et mélangez l’ensemble avec un public enthousiaste , vous obtenez finalement une soirée mémorable !

Toute la journée de ce samedi 16 mars fut hautement productive au 33 rue des Vignoles ! Pendant la matinale et traditionnelle permenance, les mandatés de la buvette commençait approvisionner. Ensuite quand certains camarades maniaient balais et groupe haute pression en vue d’un nettoyage de printemps, d’autres aidaient à l’installation de la sono et préparaient une petite exposition sur le syndicalisme irlandais des années 1910.

A 17h, le ciné-SUB-Version introduisait la séance "Les Cendres d’Angela", d’Alan Parker. La séance a réuni une trentaine de spectateurs, dont une dizaine qui tendent assez surement vers le statut d’habitué.

A 20h15, l’Orchestre de musique irlandaise de Paris, tout habillé de rouge et noir, a entraîné plus de 120 personnes au son des violons, bouzoukis, banjo, pipes ou bodhran. Après une petite pause, permettant de savourer une bonne Guinness, l’Orchestre a continué pendant une seconde session dansée. Jeunes et moins jeunes, les syndiqués et leurs amis, les voisins découvrant les locaux de la CNT, se sont mélangés à travers jigs et polkas !

Tout au long de cette soirée, les camarades ont animé avec entrain la buvette syndicale et préparé des sandwichs de qualité, pendant que d’autres apprenaient et expliquaient les évènements méconnus de Dublin de 1913 : une âpre lutte syndicale contre le patronat irlandais et anglais, au cours de laquelle plusieurs dizaines de milliers d’ouvrier(ère)s grévistes ont montré l’importance de la solidarité de classe pour de meilleures conditions de vie et des droits syndicaux.

Une fois de plus, le Syndicat Unifié du Bâtiment a démontré ses capacités de mobilisation de tous publics de tous âges. C’est aussi par ces moments conviviaux, fraternels et partagés et un socle de culture confrontée que nous construirons la conscience collective que nous souhaitons.