20 BOUGIES

Dans le cadre du vingtième anniversaire de la renaissance du SUB rp, nous avons souhaité feuilleter quelques pages de notre histoire, de celles qui nous l’espérons nous permettrons de construire l’avenir.

LA TENTATIVE CHATILLONNAISE

L’année 2004 s’était ouverte sur un effectif particulièrement réduit. Après 6 années d’existence nous ne mobilisions plus que 3 militants. Autant dire que moral et combativité étaient au plus bas.

Pour conserver un minimum d’activité, nous décidâmes donc de tenter l’implantation locale. Puisque 2 de nos 3 adhérents habitaient sur la ville de Châtillon, nous annoncions donc la création d’une section syndicale locale et la dotions d’un « organe de Presse » gratuit : « Solidarité Ouvrière », à périodicité mensuelle, et ayant les sorties de métro et le marché de la ville, comme lieux de diffusion.

Le premier Numéro porte la date de Mai 2004.

Si ce premier Opus abordait peu les questions locales, les numéros suivants titillèrent les questions de :
· Transports (projet du tramway),
· Logement (augmentation des loyers, amicales de locataires),
· Équipements (droit d’entrée au stade nautique, cinéma et médiathèque municipale),
· Entreprises locales (Levage moderne),
· Consommation (projet commercial de la Vache Noire).

Des invitations était aussi lancées pour participer à des soirées intitulées : « Musée du soir », et décrites ainsi : «  Pour lutter contre « la culture dominante » du « chacun pour soi » que distille la télévision, notre syndicat a décidé de réunir ses adhérents, leurs familles et leurs connaissances pour des soirées conviviales et culturelles. L’espace de cette soirée, ceux qui le souhaitent présentent un film (que l’on regarde ensemble), un disque (que l’on écoute), un bouquin (dont on discute), relatent un voyage ou ce qu’ils ont pensé d’une expo. Si vous souhaitez participer à l’une de ces soirées, faites-vous connaître en téléphonant au syndicat. »

Solidarité Ouvrière, organe mensuel de la Section Syndicale Locale de Châtillon, eut 7 numéros.

En 2005, l’arrivée, au syndicat, de nouveaux adhérents, recentra notre activité sur des actions à caractère plus régional. Faute de bras, de temps, ou d’une volonté suffisante de nos adhérents châtillonnais, l’expérience locale s’arrêta là.

Elle ne demande, ici ou ailleurs, qu’à être reprise.