"C’est toujours au SUB qu’on est le mieux accueilli !"
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La journée avait commencé dès 11h, avec la présence d’Ibrahim, Julien, Luis et Alexis, tous membres du syndicat, plus tard, rejoints par Alex et Karimou, pour préparer le bal de la soirée :
- balayage et passage du kärcher dans l’allée des Vignoles
- collage des affiches restantes aux abords des Vignoles
- rangement des salles
- installation de la sono
- préparation des repas de la soirée
- répartition des tâches et appel des retardataires qui s’étaient engagés à venir mouiller la chemise pour permettre aux amateurs de danse folk, simples badauds ou camarades de la CNT de passer une belle soirée aux Vignoles
- préparation de la buvette syndicale, avec l’appui du Ker Beer, coopérative parisienne qui distribue des bières bretonnes artisanales.

A partir de 17h, les 1ers danseurs(ses) sont arrivé(e)s pour s’initier aux danses sous les conseils de Marine : cercle circassien, bourrée, polka, ... L’apéritif en chanson, animé par la chorale du syndicat SUB Urbain, a permis aux danseurs(ses) de récupérer ou de se rafraîchir, et de reprendre leurs forces pour le bal.
Vers 20h30, NosTRADamuse, groupe folk avec guitare, violon, banjo, flûte, basse et bodhran, a commencé à faire monter la température aux Vignoles... Température qui n’a jamais pu redescendre avant 23h30, grâce à de nombreuses danses proposées par le groupe.
NosTRADamuse, par sa grande connaissance historique et musicale des bals, a aussi rappelé à de nombreuses reprises comment la danse et les bals ont permis la rencontre entre populations ouvrières et paysannes à Paris lors des années 1890-1910, lorsque les migrants régionaux et internationaux se réunissaient pour danser et mélangeaient tous les styles de danse.
Il y a quelque chose d’aussi important dans la danse collective que dans le chant collectif. Le final a été un grand moment dans lequel tout le monde a chanté et s’est approprié "N’écoute pas", texte révolutionnaire du XIXème siècle écrit en langue poitevine par un certain Pierre Durand, et collecté dans les années 70, comblant la distance entre la scène et la salle.
Même si les bals montrent le potentiel fédérateur de la danse, il n’en reste pas moins que l’accès à cette culture populaire reste à valoriser au sein de notre syndicat et de la CNT, vers des travailleurs dont pourtant le corps est un des principaux moyens d’expression au quotidien, sur les chantiers.
Par ailleurs, nous nous félicitons de faire venir de nouveaux publics aux Vignoles, dans nos locaux, et auxquels nous pouvons expliquer le pourquoi du prix libre, nos œuvres sociales, et l’esprit de partage que nous cherchons à promouvoir dans ces lieux.
Dans tous les cas, après une telle soirée, notre détermination se voit renforcée pour continuer à proposer de nouveaux espaces de danse, d’échange et de partage.
Un grand merci à NosTRADamuse, qui nous a précisé au cours de la soirée : "C’est toujours au SUB qu’on est le mieux accueilli !"
Prochain bal dans les mois à venir !